L’or du Fleuve d’amour au solstice d’été Crépite, échevelé bondit vers les étoiles !!! Les parcelles du Temps sous l’intense clarté, Vers l’horizon muet voguent à pleines voiles …
Comme un jeté de fleurs sur les rêves meurtris Dans les chemins pervers de sordides errances, Ces mots juste esquissés sur des soleils flétris S’épuisent aux remords d’inutiles souffrances.
De fluides échos chuchotent leur chagrin, Cernent les blancs récifs endimanchés d’écume, Peuplent les océans, dévident grain par grain Les bonheurs endeuillés sous leurs franges de brume.
Transparente moisson de cendres et d’oubli, De souvenirs éteints figés sur toute chose, Lorsque la nuit s’endort au Silence accompli Le Mystère demeure où l’âme se repose …