Les ruines du passé sous leur ciel de tristesse Emprisonnent les cœurs en un cachot sans fond, Et la voix, pour crever le sordide plafond, Emprunte un noir dédale où se perd la détresse…
Blême, l’écho palpite son souffle de tendresse Que sublime un stentor sur un hymne profond, Et la houle des mots s’enroule et se confond A l’aube frémissante où l’espoir se redresse…
O danser sur le chant d’un amour révolu ! En un temple nouveau, tout nimbé d’absolu ! Faire exploser ces feux tendres et périssables
Fascinés par l’éclat d’ultimes renouveaux Affoler nos désirs aux replis blonds de sables, Déchirer nos émois aux pourpres des coraux…