Pourquoi n’as-tu pas dit, qu’un sang noir dans mes veines Mêlait au sang rubis ses passions et ses haines ?
Pourquoi n’as-tu pas dit, qu’un soleil trop ardent Avait marqué ma vie au fer rouge en naissant ?
Pourquoi n’as-tu pas dit que ma peau basanée Du soleil africain était toute imprégnée ? Et pourquoi Mère encor, as-tu toujours renié Ce sang venu d’ailleurs que j’aurais tant aimé ? …
Enfin MAMAN POURQUOI Ce rêve des tropiques Rythmé par un tam-tam en des nuits fantastiques ? …
POURQUOI, VOUS, MES ENFANTS, Refusez-vous si fort Ce sang couleur d’ébène embrasant tout mon corps ? DIS-MOI MERE … POURQUOI ? … POURQUOI … ? ? Pourquoi.