Quand s’élevait le flux d’ardentes bacchanales, Un frisson convulsait l’âme de l’aquilon En rougissant les flancs crevassés du vallon, Et l’été se mourait des fièvres automnales
En un vert labyrinthe aux mousses sépulcrales S’égayait une source au divin violon. Pour goûter sa fraîcheur, j’y pointais le talon; Ma présence affolait l’ombre de quelques rales…
La roche transpirait ses frileuses moiteurs, Ajoutant à l’émoi de sauvages senteurs. Je foulais en sautant une fange superbe
Où l’insecte innovait un entrechat léger ; Frémissant de plaisir aux caresses de l’herbe, Telle un elfe joyeux je semblais voltiger.