Au lourd fronton d’airain où s’endort la lumière, Quand la raison s’égare en rêves chancelants, Quand s’épanouit l’ombre aux silences brûlants, Flambe aux soirs de cristal notre ivresse première.
Oniriques échos de cantiques enfuis, Futur de mes matins, mon aube de promesses, « TOI » rempart de mes peurs, orgueil de mes ivresses, D’un geste absolutoire exorcise mes nuits.
Subtil parfum d’amour, prélude incantatoire, O plainte virginale azur écartelé, Sur un fier hosanna mon corps s’est envolé Jusques aux blancs rameaux qu’éblouit ta victoire.
Nos mythes déflorés chavirent dans le temps, Ancrent leur nudité dans le ciel incrédule, Regardant nos émois mourir de crépuscule Aux cris échevelés qu’enfante un noir printemps.