La mort rampe aux couloirs des ombres gigantesques Dans l’humidité glauque en quête d’horizons ; Un monstre violet, sous des ruines dantesques Délire en un concert de troubles oraisons.
Un poisson furieux recherche la lumière, Epouse une spirale en poussant de grands cris ; Des soleils calcinés roulent de pierre en pierre Déjà déchiquetés par de rouges esprits.
Une forme agonise et sombre dans la brume Emportant les échos que chevauchent ses pleurs. Sous un large éventail un souffle éteint s’allume, Se vautre dans la fange en de sourdes clameurs.
En quelque lieu secret, flotte aux roses murailles Une haleine fétide en toute liberté, Qui s’enfle et se repaît d’étranges funérailles Dans l’abysse mouvant que l’homme a déserté …