Jouissez sans remord de votre ingratitude En piétinant le cœur que vous avez trahi ; Courez vers le plaisir pour y goûter l’oubli : Un soir, vous gémirez sur votre solitude.
Bafouez mon amour par votre turpitude En osant soutenir mon regard ébahi Quand mon esprit s’égare et semble anéanti. Votre don de peiner deviendra lassitude.
La justice apportant d’équitables revers Vous laissera pleurer, les deux bras grands ouverts Lorsque, vous souvenant, vous chercherez l’absente.
N’étais-je près de vous un tendre réconfort ? Une femme attentive, une maîtresse aimante ? … Je vous laisse partir vers votre triste sort.