Une fée a soufflé sur les cheveux d’Adèle Des paillettes de givre et de l’or dans ses yeux ; Puis l’aube des matins la prenant pour modèle Ajoute un peu de rose à la pâleur des cieux.
Tout est douceur et paix en son âme sereine, Et l’oiseau pour lui plaire émet un gazouillis ; Foulant le sable fin on croirait une reine Que le jardin accueille en son charmant fouillis.
Quand les blés au soleil blondissent dans la plaine, Lorsque musarde Eole au milieu des roseaux, Je vois danser au loin son jupon de futaine, Quand pleure la rivière et chantent les pipeaux.