Viens au tournoi Phébus, brave-moi de ta lance ! Que mon désir s’affole au gré de tes ardeurs : L’âme se régénère aux éclairs de splendeurs Quand saignent les remords aux cachots du silence.
Fuyez mes souvenirs aux cloches de minuit, Cruelles entités aux tragiques visages ! Sur le parvis secret de mes nouveaux rivages, Je danse mes émois aux bûchers de la nuit.
Lyres accordez-vous pour louer sa noblesse, Le rayon lamé d’or aux laques de ses yeux, Le safran de sa peau, son orient soyeux, Quand s’effeuille en longs pans sa robe de sagesse…
J’ai banni la tristesse à grands coups d’encensoir Pour saisir les rumeurs d’un élan extatique. Aux soupirs éthérés de la Rose Mystique,