Dans l’ombre et le chaos pourvoyeur de tempêtes, Abysse obsessionnel, espace inaccompli, Fantôme d’horizons, Requiem de l’oubli, Eclate le creuset sur l’autel des planètes.
L’empreinte de nos ans sculpte un sable charnel, Accroche un crépuscule à tes herbes mystiques : Les versets immortels des remords impudiques Epousent l’Infini d’un flux originel.
L’absolu nous élève aux voûtes sidérales, Eclabousse de sang nos gerbes d’interdits Quand cingle en ces hauts lieux l’oiseau de paradis Vers l’océan doré des Marches Triomphales.
Là se métamorphose en son intégrité Ton amour en soupir tout frangé de lumière : La douceur s’alanguit sur ta couche princière En extase de jade au Champ d’Eternité.