IL VA, Ivre de ciel et d’eau, de larmes infécondes, Avec ses souvenirs, Ses sinistres soleils semés de gazon noir …
Insaisissable IL COURT Au creux des sillons bleus Fleuris de matins blancs foudroyés d’irréel, Jetés dans l’illusoire, au Temps réinventé. Pourquoi ressusciter ces rêves de cristal Le souffle au souffle uni, Brûlante effusion, angoisse du bonheur ? …
FURIEUX, IL FUSTIGE, S’engloutit au néant des brumes violettes …
IL SIFFLE ET SOUFFLE, Voluptueux, léger, comme transfiguré ; Le spasme d’un baiser, pareil au flux marin Vers les lointains l’emporte, Au chemin sans retour de son étoile morte.
IL POURSUIT SES ERRANCES Parmi les autrefois aussitôt effacés …
Face à l’Éternité Je l’écoute claquer les invisibles portes … « IL VA, COURT, FURIEUX FUSTIGE ET SIFFLE ET SOUFFLE ET … DISPARAÎT. »