O geste transparent d’aurores incertaines ! Aux cosmiques grains d’or jaillis de rituels L’Infini me revêt de chants spirituels, D’organzas chiffonnés sur de blanches futaines.
Ma prière s’effeuille en caresses lointaines, En arpèges d’amour, nacrés, perpétuels, Sur des accords fleuris, blonds, inhabituels, Perdus aux frondaisons d’invisibles fontaines.
Dans l’ombre céladon se love le Décret ; Déjà le Fils m’attend pour un festin discret Offrant à mon éveil une coupe sanglante.
Ecoute le cristal des orgues de l’adieu… Du temple retrouvé sous l’Etoile aveuglante, Pour « TOI » je vais cueillir la Parole de Dieu.