Troublante densité de l’ombre et du Mystère ! ! ! A tes fluides mots l’âme se désaltère Quand des trilles de joie en mes jardins secrets Elèvent mes émois jusqu’à tes blonds attraits.
Ma ferveur vers ton ciel où bleuissent mes fièvres S’évade en un frisson aux douceurs de tes lèvres. Depuis l’aube des Temps j’ai sculpté tes chemins, Ressuscitant l ‘ Espoir aux feux blancs des matins.
J’ai vu s’épanouir mille splendeurs funèbres, Des néants lumineux au fronton des ténèbres ; Sur nos vagues de sang aux gestes inédits Viendront s’effilocher les souvenirs maudits.
Secrètes oraisons, échos allégoriques, Silences déflorés, chimères oniriques, Les effluves charnels au masque évanoui Redessinent sans fin l’horizon ébloui.