O fantômes encor tout chauds de sacrifices, Univers accrochés aux crins roux du soleil, De la source des cieux jusqu’à mon noir sommeil Planez sur mes espoirs troués de maléfices.
Homicides éclairs aux flamboyants calices, De frissons vigoureux sous un lambeau vermeil, Vous coiffez le printemps d’un décor sans pareil Sous vos ruisseaux de sang aux perverses malices.
Se heurtant au Mystère et luttant corps à corps, Mon cerveau puis les mots ont brisé leurs efforts. Mon cœur épouvanté découvre ainsi les traces
Des esprits malheureux blottis dans les senteurs De velours endeuillés sous les ruines voraces Aux occultes sentiers ivres de leurs moiteurs.