De mes nuits ont jaillis des soleils fantastiques, Asséchant mes regrets aux feux de leurs ardeurs ; Des pavots cramoisis embrasent mes pudeurs Et dans mon ciel béant s’engouffrent des cantiques.
Comme un volcan, lassé de jeûnes ascétiques, Gronde sous le désir, crève de ses fureurs, Un fleuve incandescent repousse mes candeurs Pour mieux fertiliser des moissons érotiques.
Las, les secrets trahis tremblent de désarroi… Les astre étonnés se figent dans l’effroi, Et l’Amour, libéré des souvenirs tenaces,
Au cristal irisé de nouveaux horizons Epouse, radieux, de mystiques espaces, Pour charmer ses plaisirs d’exquises déraisons.