Souffle spirituel en l’infini de soi… Je crois entendre encor frissonner les étoiles O musicale nuit, sous de mystiques voiles Du Djinn des blonds areg étouffe enfin la voix.
Le ciel est lumineux mais les terres obscures ; Le soir le désert fuit au fond de l’horizon : «L’Homme Bleu» sculpte en vain au Temps une prison, Dans une argile vierge aux intimes blessures.
Nudité des désirs et vide intérieur Quand erre l’invisible en des couloirs funèbres… Forteresse fantôme aux couleurs des ténèbres Où roule le taboul diabolique et railleur.
Dans les bruissements de splendeurs immuables, Tragiquement lunaire orbe déchiqueté, Quand la Nuit fait l’amour avec l’Eternité, La sourate se glisse en la rose des sables…