J’ai vu ton ombre blême au seuil du Grand Mystère, Quand s’abandonne l’aube en mauves fenaisons, Et le vent s’agaçait d’errantes oraisons Qu’un écho triomphant hélas ne savait taire.
Ton long manteau de lin sur les sentiers de terre Abandonnait la mort aux douze floraisons Aux détours d’un printemps aux mille déraisons : Enfin, tu te dressais sur le parvis solaire.
L’éternel enlaçait un monde évanescent… L’harmonieux silence au Temple incandescent D’un drapé d’arc-en-ciel enveloppait ton être.
Et l’Ogive vibrait des caresses du jour Quand le Maître accrochait pour mieux te reconnaître, Aux rives de la nuit, les flambeaux de l’Amour.