Une fluide flamme aux confins de l’Espace Vestige cristallin dans un monde mouvant Berce mon univers aux murailles de vent, Glisse sur ma torpeur les parfums de sa grâce.
Frisson de l’arbre nu, noir, et seul sur la place, Douceur mélodieuse au langage fervent, Adorable soupir d’un secret émouvant, Mystère exaspéré qu’un souvenir enlace…
J’aime ces visions aux voiles gracieux, Embruns fluorescents sur les arpèges bleus Des longs roseaux givrés d’étoiles minuscules.
Je dirai les matins qui palpitent encor Sur mes hivers cernés de sanglants crépuscules Et leurs gestes de miel effleurant ce décor.