Sous la glycine blanche aux mouvances d’écume, Dans le ruissellement de frissons irisés, Mes rimes chanteront sous vos franges de brume Qu’exaspère l’odeur de longs roseaux brisés.
Vos algues berceront nos célestes naufrages, Mes crépuscules d’or et mes larmes sans voix, Mes jardins de corail promis à vos mirages Mes rameaux renaissant des cendres d’autrefois.
Nous danserons la Vie à l’éveil de vos ombres Dans le halo bleuté du Souffle Originel, J’engloutirai mes feux au soir de vos yeux sombres Jusqu’aux floraisons de notre hymne charnel.
Alors viendront s’offrir aux caresses des sables De roses impudeurs dans le flou du destin, Les oiseaux poursuivront de cris impitoyables Ma plainte se mourant aux gestes du matin…