Que nos chastes amours illuminent les cimes Et brûlent leurs parfums …
Garde les yeux ouverts Quand s’épanche ton cœur en la beauté des choses Regarde, et souviens-toi Des damnés du plaisir Aux horribles blessures, Des célestes matins accablés de Silence Où s’alanguit et meurt l’Appel universel Quand pullulent les Hommes Dans leur sordide Nuit …
Que nos chastes amours illuminent les cimes Et brûlent leurs parfums…
Que de râles confus D’où montent les blasphèmes ! ! ! De sueurs et d’angoisses Et d’assauts foudroyés ! ! ! Accouplés aux tombeaux, Dis, les reconnais-tu ces Femmes et ces Hommes, Ce Monde vagabond Au creux des sommets bleus Aspergés de Soleil ?
Que nos chastes amours illuminent les cimes Et brûlent leurs parfums …