Dans le brouillard des jours flétris J’apprends les routes sans rivage Sous l’infernale ardeur des étreintes de l’âge, Cherchant à retrouver l’écho de mes vingt ans.
SEULE, Je valse, Je valse au secret du néant En traversant l’espace, L’espace aux parois blêmes Et l‘infini du Temps qu’éternise le vent Harpe de la mémoire Hymne de passion Tourbillon du silence où s’enlisent les rêves, Quand le mots déflorés ne veulent plus rien dire …
SEULE, Je valse et traverse l’espace en marge du néant Aux accents illusoires Avant de recevoir les clés du firmament …
Au-delà des tempêtes, Dans la fragilité du souffle de l’errance Je regarde mourir la candeur des étoiles Aux lèvres du printemps, Sous l’élan cramoisi d’une autre déraison, et je valse …
Je valse en écoutant La musique du vent Qu’embaume le printemps Je valse autour du Temps je valse dans le Temps Depuis l’aube des Temps :