Transparente blondeur, orgueil de ma démence, L’herbe rouge palpite et pleure dans ta main En coulis échappés d’un blême lendemain Et des câlins de lune aux feux noirs de l’errance.
J’ai planté sur mes deuils ma torche d’espérance. L’écho des chants d’oiseaux soutient mon temple humain ; La glycine bleuit au chapiteau romain, Enlace au requiem sa douce exubérance.
Un frisson de la lyre en mes chemins ouverts, Danse ses impudeurs sur mes fruits découverts, Epuise mes plaisirs aux cris des roses blanches.
Et mes embruns de femme aux parfums irisés Gagnent tes horizons, scintillent sur tes branches, Jusqu’au masque chagrin de nos miroirs brisés.