Tes soleils ont brûlés d’une étrange lumière Mes gorges, mes coteaux, mes nuits et leurs versants, L’abîme de nos cieux, leurs tourbillons puissants, Et les rouges clartés de l’ivresse première.
Comme voilé d’or pâle un reflet bleu s’endort, Stylise des lichens sur des papillons tristes, Abandonnant au soir un essaim d’améthystes Et mes secrets de fleur arrachés au décor.
Sinistres horizons ! ! Vos lueurs sépulcrales S’égayent aux soupirs égarés dans les vents. Salut Monde où la Mort se repaît des vivants Aux muscles en lambeaux dépecés en spirales ! !
L’écho devint muet… Ce fut lors un grand deuil Allumant mille feux sur ma plage infinie. Ton ombre s’éloignait dans son ample harmonie : « Mon âme allait cueillir l’Amour sur ton cercueil . »