L’automne est arrivé ni trop tôt ni trop tard Caressant de soupirs les aurores en larmes : C’est la fin d’un été corrompu par ses charmes Sous d’ocres floraisons d’où jaillit le brocard.
Dans les contorsions de flammes offusquées, Insouciants et forts de nos feux incompris, Nous irons enchâsser des firmaments surpris, Au cœur de soleils morts et de caches musquées.
Instants insoupçonnés de nos roses paradis… O subtiles douceurs, océans de prodiges Gigantesques joyaux constellés de vertiges, Je bois insatiables aux désirs interdits ! ! !
D’un monde exaspéré de couleurs inouïes Montent les souvenirs dans leurs vêtements noirs, Remous cristallisés aux livides miroirs, Ensanglantés de ciel et d’ombres éblouies.
Ce soir, je danserai la valse du Destin Sous les regards navrés de fragiles estampes , Dans mon cocon noyé sous la lueur des lampes, Près de mon lit de plume au jupon de satin.