J'ai certes le besoin, pour vivre comme avant, De ne pas me priver d'une habitude ancienne. Quand je me sens troublée, tes pensées me reviennent, Je t'écris un poème et le confie au vent.
De ne pas me priver d'une habitude ancienne. Tu accueillais, ému, mes gestes innocents. Je t'écris un poème et le confie au vent. Erre non loin de moi, la muse musicienne.
Tu accueillais, ému, mes gestes innocents, Toujours tendre, indulgent, serein quoiqu'il advienne. Erre non loin de moi la muse musicienne Elle a, selon les jours de surprenants accents.
Toujours, tendre, indulgent, serein quoiqu'il advienne. Tu donnais à ma vie un espoir enlevant. Elle a selon les jours de surprenants accents, La vie qui fait, soudain, que des grâces surviennent.
Tu donnais à ma vie un espoir enlevant. Par ta voix conservée, tes rêves me parviennent. La vie qui fait, soudain, que des grâces surviennent Permet à mon esprit de te sentir vivant.