Afin qu'il ne se perde pas, Je recopie avec émoi, Ce poème que j'écrivis, Il y a longtemps de cela, En hommage reconnaissant.
Au général de Gaulle
Je crois en vous, grand chef et je peux vous aimer. Vous n'avez pas voulu la honte et la défaite, Vous les avez laissés dans les pleurs s'abîmer Pour nous prédire à tous d'autres joies, d'autres fêtes.
Ils nous voulaient soumis, vous vous êtes cabré.. Ils entouraient de crêpe notre jeunesse ardente, Ils nous faisaient esclaves, vous nous avez montré Comment se libérait la France combattante.
Cernés de tous côtés, accablés par le sort Nous ne comprenions pas et la tête baissée, Nous marchions indignés mais sans aucun ressort. Sans pouvoir évoquer la gloire du passé.
Vous aviez foi, grand chef, quand le ciel était noir Quand notre sol chéri était rouge du sang Que les envahisseurs répandaient sans prévoir Qu'ils répondraient des fleurs piétinées en passant.
De loin, nous entendions votre voix énergique. C'était une promesse, un appel aux efforts, Pour certains un doux baume et un espoir unique. Vous nous avez armés pour défier le sort.
Je crois en vous, grand chef, chaque Français aussi Chaque Français partout vous aime et vous vénère. Merci pour le passé. Pour l'avenir, merci! C'est le cri de mon âme à nouveau libre et fière.