Vos
poèmes

Un ciel sombre, un temps orageux,
Vilaine journée qui commence.
Un vent rageur mène le jeu,
Brasse tout mais dans le silence.

Je ne suis pas découragée.
Je sais les instants éphémères.
J'attends que le fou passager
Se transforme en brise légère.

J'aime à penser que le soleil,
Dont je regrette les absences,
Va se montrer. Lors, en éveil,
J'accueille une douce espérance.

Sous l'éclairage artificiel,
Alors que je trace ces mots,
La lumière, arrivant du ciel,
Me suggère d'autres propos.

Les érables repeints en vert,
Sont redevenus impassibles,
Délivrés de l'intrus pervers.
La pluie ne semble plus possible.

Je m'étonne, encore une fois,
De changements aussi rapides.
En dépit d'une ardente foi,
On vit le sublime ou le vide.

20 juin 2006