Vos
poèmes

À un poète qui se déguisait

Quand j’écris un autre poème,
Que la douceur ou la beauté
M’offrent dans la simplicité,
Je le destine à ceux que j’aime.

J’ai le désir de partager
Ce qui rend mon âme sereine,
Pouvant apaiser une peine
Ou rendre un regret plus léger.

Mes amis lointains sont fidèles,
Éloignés de corps seulement.
Nous nous rejoignons fréquemment
Grâce à des génies pleins de zèle.

Mais vous, Jean, gardant le silence,
Ne me donnez signe de vie.
Avez-vous conservé l’envie
De recevoir mes confidences?

Revenez, je vous prie, me dire,
Sous le nom qui vous conviendra,
(Mon âme vous reconnaîtra )
Que vous gardez le goût d’écrire.

7 avril 2008