J’évoque, avec regret, les Dieux grecs et romains, Puissants et merveilleux, veillant sur les humains. Ils répandaient dans l’air beauté et poésie. C’était au temps béni de la mythologie.
Ces immortels sont-ils ailleurs dans l’univers? Olympe déserté, le monde est aux pervers. Plus de nobles déesses affairées prés des femmes. Des prophètes barbus, les traitent en infâmes.
Si l’on s’y mettait tous, priant avec ferveur, Peut-être viendraient - ils, de leur lointain ailleurs, Récupérer les hommes et les rendre plus sages.
Dieux de l’antiquité, revenez glorieux, Puissamment, à nouveau, imposez vos usages Et que cessent, en vos noms, les crimes odieux!