Ce matin, dans ma rue, des arbres sont de verre Et la lumière y joue comme sur du cristal. Mon jardinet fleuri, ressemble à une serre. Du printemps magicien, l'hiver se fait rival.
La beauté resplendit, dépourvue de couleurs, Du blanc immaculé émane l'allégresse. Je ressens, subjuguée, un troublant coup de coeur. Mon émerveillement s'alimente sans cesse.
Le silence est parfait, sans déplacements d'air. Je demeure immobile et me garde en éveil, Contemplant la splendeur de mon jardin d'hiver, Qu'éclaire artistement le fabuleux soleil.