Emportée, sans lutter, dans la non existence, Ne sais ce qu'il advint de moi dans mon errance. Je refais doucement surface dans la vie, Au coeur de ma maison qui me semble endormie.
Pas d' images venant colorer le silence, Nulle trace d'émois, pas de réminiscences. Le ciel est sans attraits, voûte d'un blanc uni. Les oiseaux sont ailleurs ou cachés dans leurs nids.
Une errance subie en perte de conscience, Loin de l'effroi que cause, ici, la violence. Lors ce fut un coma ou une anesthésie, Dans l'aire de l'oubli, privée de poésie.