Quand l'insomnie me force à rester en éveil, Alors que toute attente a désormais cessé, Souvent pour m'occuper, je reviens en arrière. Or, en grattant les couches de ce qui a été, Je retrouve, à peu-près, le meilleur et le pire, également noyés dans mon indifférence. Tout ce qui m'excita devient à l'évidence L'illusion de l'espoir imposant le combat.
Pour avoir à douze ans rencontré Pollyanna, J'ai depuis pratiqué, sans m'abuser moi-même, Le jeu réconfortant dit «du contentement». Mes efforts continus m'ont amenée au port, Enfin libre, toujours, réceptive à la joie. Sans avoir désormais le besoin de prétendre, J'accueille les plaisirs d'un confort mérité, Et ce qui, chaque jour, par la vie, m'est donné.