Mon corps a délaissé l'âme de ma maison. J'y reste en étrangère, invitée de passage, Et j'achève à son bord un paisible voyage, Les yeux errant dehors, souvent vers l'horizon.
J'y reste en étrangère, invitée de passage, Sensible à la beauté qu'apportent les saisons, Les yeux errant dehors, souvent vers l'horizon. Je ne contemple plus mes trésors en leur cage.
Sensible à la beauté qu'apportent les saisons, J'y puise l'énergie qui rend heureux ou sage. Je ne contemple plus mes trésors en leur en cage. Je passe du silence au mystère des sons.
J'y puise l'énergie qui rend heureux ou sage, Celle qui nous anime et fait que nous pensons. Je passe du silence au mystère des sons, Vibrant dans un ailleurs, sur le même rivage.