Quand les mots d'un poème incite à chantonner, On les garde en mémoire et sans s'en étonner, Souvent ,à l'improviste, on s'entend les redire, Aussi mélodieux que les sons d'une lyre.
Innombrables conteurs des provinces de France, Sensibles à la beauté, aux exploits, aux souffrances, Trouvères et poètes, ont capté des instants Restés inoubliables et tout aussi chantants.
Ils parlaient simplement et avec élégance. Leurs sonnets et rondeaux au-delà de la France, Charmaient les beaux esprits mais aussi les enfants, Auxquels on les offrait, en les mettant en chants.
Émue,je me souviens;je n'ai rien oublié. Mes compagnes et moi,debout en tablier, Nous demandions en choeur à la bergeronnette, Rassurée, de narguer l'épervier qui la guette.
Ô merveilleux trésor que ce bel héritage! Il est intarissable et j'y puise à mon âge. Sera-t-il disponible aux enfants , pour toujours? Ils imitent, à présent, leurs idoles au coeur lourd.