Immergés, comme moi, dans l’ère des miracles, Les personnes âgées, vivent soudainement, Profitant du progrès, dans l’émerveillement, Se créant de leur mieux un séjour confortable.
Hélas! y parvenir n’est pas toujours facile. Il faudrait révéler tout ce qui nous déçoit, La nostalgie qu’on a des plaisirs d’autrefois, Paraître trop sensibles ou sembler puériles.
Il y a des constats qu’on n’avoue qu’à soi-même, Avec indifférence ou soupçon de regret. On s’est d’abord complu à s’abuser, malgré L’évidence affectant ce que le doute sème.
On s’entend clairement murmurer: c’est assez! Ne plus renouveler les gestes équivoques, Qu’engendraient les émois datant d’une autre époque. On médite l’avis que dicte la pensée.
J’essaie, également, d’éviter les problèmes. Je ne me permets pas de faire la leçon. Je subis, sans broncher les nouvelles façons, J’en adopte certaines, non pas que je les aime.