Sans relire attentivement Ce que j'écris spontanément Lors de mes instants d'allégresse, De nostalgie ou de tristesse, Je lance mes écrits au vent.
Est souvent grande ma surprise De voir, qu'à diverses reprises, Dans un poème que j'aimais, J'ai des vers à désavouer Lors je m'accuse de sottise.
L'étourderie est concevable Et certainement pardonnable, Si elle est corrigée à temps. Ma négligence me confond, Me cause un embarras profond.
Je resterai incorrigible ; Bien à tort, je crois inutile De me relire soigneusement, Quand j'ai écrit hâtivement. D'ailleurs cela n'est pas facile.
Je sais les lecteurs indulgents Sensibles et certes intelligents, Ils rectifient souvent d'eux-mêmes ; Mes erreurs restent mon problème Et je m'en excuse humblement.