Vos
poèmes

Ceux qui comme moi ont vécu
Incrédules puis convaincus
De la magie née de la science,
Ont-ils un surcroît d'espérance?

Quand le progrès abasourdit,
Grisés, souvent, on applaudit.
On pense être entourés de dieux,
Triomphant des maux odieux.

La confiance est apaisante,
La brutalité apeurante.
La nature, en furie détruit
Ce que le travail a construit.

Et de l'enfer des mercenaires,
Mettent à sang des coins de la terre.
Même les lieux les plus paisibles
Deviendront peut-être des cibles.

Comment demeurer optimiste,
Comme Jacques le fataliste?
On n'y peut rien car rien n'y fait.
A l'avance avoir accepté.

20 février 2009