Ô rêve ensorceleur qui revenait souvent! Je prenais mon envol et vite, impondérable, M’élevais dans l’air pur au-dessus des vivants. Ô l’ivresse d’alors, griserie ineffable!
Le rêve a des pouvoirs conférant l’innocence, L’exaltation, l’amour, l’espérance, la foi. Il colore, embellit, parfume l’existence. Il confond la mémoire, en l’abusant parfois.
Je lis votre sonnet, doux ami, et souris. Une muse passait, dissimulant ses ailes, Vous l’avez contemplée, elle vous a séduit, Vous lui parlez d’amour comme à une mortelle.