Vous m'êtes apparu en sage ténébreux, Proférant calmement les plus beaux de vos vers. J'en connaissais beaucoup, denses et harmonieux, Révélant vos émois intenses et divers. Vous m'êtes apparu en sage ténébreux.
J'écoutais fascinée vos phrases envoûtantes, Disant ce qui vous blesse ou parfois vous ravit, Vos craintes se faisant angoisses lancinantes, Vos rêves cajoleurs où la beauté surgit. J'écoutais fascinée vos phrases envoûtantes.
Candide, je me suis laissé ensorceler, Emerveillée, comblée par ce bonheur possible, Vous voir vous écouter vous-même me parler. L'illusion était forte, quasi irrésistible. Candide, je me suis laissé ensorceler.