Ce moment est propice pour te dire les mots Que ma pensée, émue, souvent me fait entendre Quand dans la joie, je prends le temps de me détendre Et en laisse couler le nostalgique flot.
Parfois, il me revient, de ma petite enfance, Quelques scènes sauvées de l'oubli, dans leurs lieux. Tu es à mes côtés dans les rires et les jeux, Qui furent notre lot jusqu'à l'adolescence.
Toujours auprès de moi, était la grande sœur, Généreuse, discrète, amusée, laissant faire, Respectant ma façon d'exister sans prière. Jamais d'impératifs, des avis en douceur.
Tu as été la fille dont peut rêver un père. Et tu as certes fait la joie de tes parents Relevant sans faiblir les défis les plus grands. Tu as mis tant d'amour à soigner notre mère!
Puisses-tu recevoir, en bouquet de tendresses, Ces murmures, à nouveau, entendus ce matin. J'y ajoute mes vœux pour d'heureux lendemains. Tes enfants te feront une douce vieillesse.