Vos
poèmes

Autrefois, la peine de mort,
Était assortie de supplices
Plus cruels que tous ceux du Sort
Et ce, au nom de la justice.

Les châtiments abominables
Laissaient les témoins, en courroux,
Terrorisés et incapables
D'accepter ces actes de fous.

De nos jours, en civilisés,
On dispense de la torture
Les condamnés qu'on accusait
Des plus ignobles forfaitures.

Et comme la peine suprême
Peut suggérer la barbarie,
On la supprime sans problèmes.
Mais subsiste l'euthanasie.

Une fin douce et charitable
Pour ceux que ronge le remords
Et qui, devenus lamentables,
Sans doute, aspirent à la mort.

22 décembre 2005