Novembre s'en est allé comme tous les autre mois Ne laissant en mon coeur qu'une langueur accentuée. J'attends encore celui qui lorsqu'il me verra, Dira dans un soupir: "Je te rencontre enfin!"
J'attends, et les jours passent, je ne vois rien venir. "Soeur Anne" d'un nouveau genre, je pousse bien des soupi Mais les minutes qui passent et les heures qui s'écoulent Hâtent peut-être le jour de l'ultime rencontre.
Ce jour-là, je voudrais que ce fût un dimanche, Un p'tit dimanche matin, tout neuf, sans poussière, Un dimanche frais éclos comme un tout nouveau-né. Un dimanche plein de soleil ,de chansons,de parfums
Ce jour-là, je mettrai ma robe la plus blanche, Dans mon regard lavé de toutes les vieilles rancoeurs Ne brillera qu'une flamme, une flamme faite de candeur, Une flamme que tu m'donneras quand on s'rencontrera.
Alors tu m'aborderas, et je te sourirai Et il n'y aura plus rien d'humain autour de nous. Ce ne sera plus que toi, moi, le ciel, les fleurs Etles oiseaux chanteurs qui n'ont jamais de pleurs.
Tu me serreras doucement, tendrement dans tes bras disant: "Aimons-nous vite amie avant qu'il ne soit trop tard!"