Ô alcool je t'aime tu es mon médicament Mon remède face à tous ces tristes gens si chiants
Les problèmes oubliés laissent place à la gaïté En une ivresse disparaissent les commodités Des gens se parlent qui sans toi ne l'auraient pas fait Naissent alors de nouveaux amants sous ton effet
Les filles auparavant si laides et repoussantes Deviennent désormais si belles et apétissantes Plus rien n'est comme avant, tout est bien différent Par ta grâce les gens changent l'espace d'un court instant
Plus de soucis, ta chaleur libère les esprits, Réveille la joie en nous si longtemps endormie Le temps d'un échange en état d'ébriété Les gens redécouvrent la notion de liberté
Ô alcool je t'aime tu es mon médicament Mon remède face à tous ces tristes gens si chiants
Tu rayes cette si triste et monotone existence De notre conscience formatée depuis l'enfance Tu fais marcher de travers après quelques verres Nous sors du rang des braves gens honnêtes si pervers
Ceux qui marchent droit s'offrent en proie à la société Tel des prisonniers longue durée découragés Ils n'ont plus le courage de tenter l'évasion Tu donnes au poète ce précieux don d'abstraction
Par lui il libère toute sa potentialité Devient le témoin de l'humaine absurdité, L'observateur détesté de tous les malheurs Car par leur révélation les gens ont si peur
Ô alcool je t'aime tu es mon médicament Mon remède face à tous ces tristes gens si chiants