Je l'entends se poser sur mes lourdes épaules, Ai-je raison ou bien tort de goutter sa couleur Rouge sang, mes poignets trouvent ça presque drôle Quand elle souffle sur moi de quoi taire mes peurs.
Puis coule dans ma poitrine son humour un peu noir, Cognant quelques angoisses à mon front en sueur. Plus besoin de mentir, je connais son histoire Et l'invite à rester au profond de mon cœur.
Là, tout bas, juste là... à gauche ou dans mon dos Circule son caractère et ses fausses promesses. Mais lorsque je la crois, je la croise près du beau, Le néant tout autour de sa simple caresse.
Et je songe un instant à fuir et puis m'enfuir, Trouver de quoi grimper au-dessous de sa peau, Enfoncer tous mes ongles jusqu'à lui faire sentir Tout l'amour qu'elle me donne quand elle danse mes mots.
