Tu avances vers moi, j’en transpire à l’avance, Chaque pas imitant les battements de mon cœur. Tu effaces un sourire, et je gomme l’innocence De nos lèvres avides assoiffées de douceur.
Tu épouses ma langue, je respire ton amour, Dans ton cou, une odeur refusant de mentir. Tu esquisses un soupir, je t’épouse à mon tour Laissant libres mes mains, à deux doigts d’envahir.
Tu déchires un bouton, je m’incline doucement, Racontant mon histoire à ta peau volcanique. Tu m’invites à descendre, je deviens innovant, Magicien débutant sans formule magique.
Tu murmures « accélère ! », je me dis « pas trop vite ! » Cet instant doit glisser sur les lignes du sacré. Tu t’enfonces impatiente, je retiens, je résiste A l’envie, au besoin, de nous voir exploser.
Tu te colles contre moi, je contrôle plus rien, Le désir ou l’amour ? Cette angoisse qui condamne… Tu excuses ma faiblesse, et je pleure les refrains De ces actes manqués : première fois, première panne.