Devant son lieu de travail, A l’affût d’un indice ou du moindre détail, Il parla de ses failles, Honteusement, A son beau confident : « Je n’y comprends plus rien, vraiment, Ces amis sans sourires, Ce soleil qui respire, Et que de dire de cette femme qui refuse de souffrir ! S’il te plaît, ne me tourne pas le dos, pas toi. » L’empathie en éclat, Le confrère pivota Pour mieux communiquer : « Arrête un peu de transpirer ! Juger, juger, encore juger, Les cœurs font ce qu’ils peuvent, Mon ami, pour nager dans ton fleuve. » Irrité par cette nouvelle épreuve, L’homme sans nom Lança une nouvelle fois sa plus belle citation : « Bien sûr, peut-être, mais à quoi bon ? Le monde n’est-il pas aveuglé Par si peu de beauté ? N’accuse-t-on pas, toujours, celui qui danse de côté ? » Loin du faux, L’allié répondit aussitôt : « Je ne suis plus derrière tes mots ! Es-tu sceptique ou bien savant ? » Un peu absent, Il lâcha soudainement : « Je ne critique que ce que je hais ! » Alors un son sorti, juste en face, tout près : « Non, désolé, tu ne critiques que ce que tu es… »