Ça fait longtemps, je sais, que je n’écris plus rien Sur tes yeux, sur nous deux, ces moments hors du temps. Peut-être bien que la vie veut masquer mon chagrin, Corriger ma douleur et me rendre aux présents.
Pourtant chaque journée rattrape mon silence, Il n’y a pas une seule danse qui oublie ton visage. Dans toutes les beautés qui croisent mon existence, Je ne vois que ton âme habiter ces mirages.
Et je pleure et je ris, écoute tes chansons, Les photos innocentes d’un passage éphémère. Je balance de la merde tel un homme sans nom Depuis ton abandon au pays des mystères.
Où es-tu, Magalie ? Réponds-moi je t’en prie, Viens me voir dans un rêve histoire de soulager Ce cœur à la dérive inondant mes amis De beaucoup trop de larmes pour si peu de gaîté.
Et puis, j’ai honte, souvent, que tu me vois comme ça : Imprécis, enivré, comme un traître sans croyance. Tu étais mon pilier, le support de ma foi, Je ne suis que plus rien, rien d’autre que violence.
Alors voilà, c’est tout, juste un mot pour te dire Que je ne t’oublie pas, que je souffre en secret. A demain, mon âme frère, rendez-vous dans le pire Pour fêter dignement cette nouvelle année.