Au pied d’une guitare qui sonne creux, qui sonne faux, Je le retrouve seul à moitié dans la ronde, Le souffle fatigué, il se couche trop tôt : 23h il est l’heure de rentrer dans mon monde.
Le clavier qui insiste refusant d’inviter Les larmes de cet homme, de cet homme un peu court, Oublié de l’amour et de son tout donner, Je ressens le besoin de pleurer à mon tour.
Sur le do d’une souris bien trop lâche à guider, Je m’enfuis loin de moi comme le dit l’autre, là bas, Guider ma chute, mes pas, jusqu’à notre amitié, Le silence d’un fa dièse résonnant tel un la.
Alors j’y vais, sereinement, quitte même à me gourer, Le parcours de mes rides trop adepte des piques Ose enfin aujourd’hui balancer Vérité : Je me plais pas tant que ça dans la peau du sceptique.