Adieu vie fabriquée, mon amour, je te suis, Quand tu veux, n’importe où, au Diable la sagesse ! Ce soir, j’ai décidé de bouleverser ma vie, De forcer le destin à me sacrer princesse.
Que c’est beau d’écrire ça, et que c’est con d’y croire. Comme si le ciel avait encore son mot à dire, Entre une histoire d’amour et l’amour d’une histoire, Ma tête refusant de voir mon cœur agir.
Choisir le moins pire pour un bel avenir Et damner le présent au nom de la raison. Je perds pied dans le temps : fantasme et souvenir Dégustent tour à tour le fruit de la passion.
Mais pourquoi c’est si bon de vivre dans tes yeux ? Je me sens sur le point de faire mes valises. Mon amour, tu le sais, je dois te dire adieu, Ce poème doit mourir avant qu’il ne t’élise.