Dans la cour du collège, un enfant solitaire, Nostalgie dans une plume qui lui pique les yeux. Il se souvient souvent d'une belle année dernière : Cette école où personne ne peut se dire adieu.
Pourtant sur ma feuille bleue qui ne cesse de rougir, Quelques mots pour lui dire que la vie se répare, Dans son stylo magique, par un simple sourire, Il est là, je suis là, nous sommes là, quelque part.
Poètes ou écrivains, ou ni l'autre ni l'un, Amoureux de cette mine qui caresse le papier, On confond le passé, le présent, le demain, Et je lis les poèmes d'un élève oublié.
A toi qui es parti, à toi que j'oublie pas, Je veux te dire merci d'avoir croisé ma route. Le destin, comme tu dis, est un drôle de combat Où nos belles certitudes s'évaporent dans le doute.